Les différentes certifications de vin

Tout comme il existe différentes appellations pour les vins. Il en existe aussi plusieurs certifications, en voici les principales :

Vin Bio : Ce vin est fait de raisins issus de l’agriculture biologique tant en viticulture qu’en vinification. Les vins bios n’utilisent aucun produit chimique pour traiter les sols ou les vignes. Ils ont également un taux de sulfites et de sucres résiduels nettement inférieur aux vins conventionnels.  La production mondiale de vin bio se chiffre autour de 10%.  Vous les reconnaîtrez sur les tablettes grâce à deux indicatifs sur l’étiquette. 

  • AB pour agriculture biologique, qui certifie que le vin ne comporte aucun colorant chimique, additif de synthèse, arôme artificiel ou agent de conservation. 
  • Écocert, il possède les caractéristiques d’un vin d’agriculture biologique en plus de limiter le soufre lors de la vinification.

Vin Biodynamique :  Pour recevoir cette certification il faut premièrement avoir celle d’agriculture biologique.  Cette méthode, un peu ésotérique, tient compte des cycles lunaires et de la nature pour établir le calendrier des vendanges et de la mise en bouteilles.  Aucun ajout n’est autorisé, chimique ou non, lors de la vinification. La viticulture sans pesticides ou produits de synthèse à pour but d’améliorer la qualité des sols et des vignes. Les étiquettes sont celles de Demeter et de Biodyvin.

Vin nature : Il n’y a pas encore de certification officielle mais ceux-ci font partie de l’association des vins naturels (AVN). Vinifié sans additif, sans sulfite ajouté, sans filtration ou levures exogènes, les vins natures ne comportent que du raisin et des levures indigènes produisant des vins sains et sans intervention chimique. Ils sont produits en quantité limitée par un vigneron respectueux de la nature et surtout ayant à cœur la liberté de faire un vin le plus naturellement possible, sans règles imposées.  Alors qu’un vin conventionnel peut contenir plusieurs pesticides, un vin naturel n’en contiendra aucun.

En résumé, ces méthodes exigent plus de rigueur, de soins, des rendements plus bas et parfois jusqu’à 50% plus de main d’œuvre.  Ce qui justifie pleinement un prix légèrement plus élevé.

Mieux vaut boire trop de bon vin qu’un petit peu de mauvais.

  • Courteline

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